Fumer tue
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J'ai fait un cauchemar la nuit dernière.
À chaque fois on me montre le scénario et ensuite c'est moi le Dieu, moi le Destin, moi le metteur en scène qui pose tel pion ici et tel autre là.
Je suis dans une maison toute en hauteur (4 ou 5 étages).
Et justement je suis au dernier étage.
Joséphine et Christian sont dans la chambre, prêts à sortir, Joséphine porte une robe noire, elle s'est maquillée, Christian, lui, va aller se raser et mettre une chemise propre avant de la rejoindre.
Enfin c'est ce que croit Joséphine.
Seulement, un homme, plutôt costaud et un peu chauve, attend Joséphine en haut de l'escalier.
Joséphine sort de la chambre, l'image reste sur Christian qui entre dans la salle de bains.
Un silence pesant s'installe, sans qu'on entende les cris étouffés de Joséphine.
L'homme l'a surprise et a posé sur sa bouche un linge imprégné d'un liquide qui l'a immédiatement endormie.
Il a descendu l'escalier, portant Joséphine entre ses bras musclés, a ouvert la porte, a allongé le corps de Joséphine dans une sombre limousine noire, a fait un clin d'oeil à Aude, tante des enfants de Joséphine et complice de Christian.
Aude prévient alors la maisonnée qu'elle va acheter des cigarettes avec Joséphine.
Les enfants sont dans leur chambre et n'ont rien vu du macabre complot des deux amants.
Car l'on suppose qu'ils sont amants.
Aude revient une petite demi-heure après, disant que Joséphine a rencontré un ami et qu'ensuite elle les a perdus de vue.
Christian est toujours là-haut, dans sa salle de bains.
Les enfants sont dans le salon, le bébé est dans mes bras.
Un orage terrible déchire le silence de la nuit.
Il ne pleure pas, mais dans ses yeux, un nuage d'angoisse passe, lentement.
Et je le vois dans le regard de chacun des enfants.
Le salon est toujours éclairé et pourtant l'ambiance est terriblement sombre.
Dans un premier temps, un flash me montre Joséphine, assise par terre, sa robe du soir déchirée en bas, dans une cave grise, entourée de trois hommes en costumes noirs.
Puis un deuxième flash, violent, m'arrive.
Et voilà.
Joséphine a bel et bien été assassinée.
Puis je me retrouve à nouveau au dernier étage de la maison, Joséphine rit car Christian l'embrasse dans le cou tout en lui murmurant des phrases coquines, il lui dit qu'il va aller se raser et enfiler une chemise propre. Je vois l'homme chauve se placer dans le haut de l'escalier, puis c'est de nouveau le silence dans la maison, et soudain la voix d'Aude surgit au bas de l'escalier...
Je vais acheter des cigarettes avec Jo !
À chaque fois on me montre le scénario et ensuite c'est moi le Dieu, moi le Destin, moi le metteur en scène qui pose tel pion ici et tel autre là.
Je suis dans une maison toute en hauteur (4 ou 5 étages).
Et justement je suis au dernier étage.
Joséphine et Christian sont dans la chambre, prêts à sortir, Joséphine porte une robe noire, elle s'est maquillée, Christian, lui, va aller se raser et mettre une chemise propre avant de la rejoindre.
Enfin c'est ce que croit Joséphine.
Seulement, un homme, plutôt costaud et un peu chauve, attend Joséphine en haut de l'escalier.
Joséphine sort de la chambre, l'image reste sur Christian qui entre dans la salle de bains.
Un silence pesant s'installe, sans qu'on entende les cris étouffés de Joséphine.
L'homme l'a surprise et a posé sur sa bouche un linge imprégné d'un liquide qui l'a immédiatement endormie.
Il a descendu l'escalier, portant Joséphine entre ses bras musclés, a ouvert la porte, a allongé le corps de Joséphine dans une sombre limousine noire, a fait un clin d'oeil à Aude, tante des enfants de Joséphine et complice de Christian.
Aude prévient alors la maisonnée qu'elle va acheter des cigarettes avec Joséphine.
Les enfants sont dans leur chambre et n'ont rien vu du macabre complot des deux amants.
Car l'on suppose qu'ils sont amants.
Aude revient une petite demi-heure après, disant que Joséphine a rencontré un ami et qu'ensuite elle les a perdus de vue.
Christian est toujours là-haut, dans sa salle de bains.
Les enfants sont dans le salon, le bébé est dans mes bras.
Un orage terrible déchire le silence de la nuit.
Il ne pleure pas, mais dans ses yeux, un nuage d'angoisse passe, lentement.
Et je le vois dans le regard de chacun des enfants.
Le salon est toujours éclairé et pourtant l'ambiance est terriblement sombre.
Dans un premier temps, un flash me montre Joséphine, assise par terre, sa robe du soir déchirée en bas, dans une cave grise, entourée de trois hommes en costumes noirs.
Puis un deuxième flash, violent, m'arrive.
Et voilà.
Joséphine a bel et bien été assassinée.
Puis je me retrouve à nouveau au dernier étage de la maison, Joséphine rit car Christian l'embrasse dans le cou tout en lui murmurant des phrases coquines, il lui dit qu'il va aller se raser et enfiler une chemise propre. Je vois l'homme chauve se placer dans le haut de l'escalier, puis c'est de nouveau le silence dans la maison, et soudain la voix d'Aude surgit au bas de l'escalier...
Je vais acheter des cigarettes avec Jo !
Ecrit par mailliw, le Dimanche 10 Septembre 2006, 14:30 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
ulysseTi
J'adore le titre qui se relie (et se relit aussi...) avec la dernière phrase.
De quoi rester penser pensif quelque temps maintenant :)
jusqu'à ton prochain texte :D