Victoria
Je suis à quelques petits mètres d'elle.
Elle est belle dans sa robe bleue à paillettes.
Elle a une grâce incroyable, une présence qui ne laisse personne indifférent.
Son regard est plein d'étoiles et de lumière, ses lèvres rouges s'étirent en un merveilleux sourire omniprésent, et d'un coup d'un seul, j'oublie tout ce qui me tracasse.
Pendant tout ce temps, le monde ne tourne plus qu'autour d'elle.
C'était de ça dont j'avais besoin.
D'ouvrir grand mes yeux, de sourire moi aussi, sans m'arrêter, durant toute une soirée, et de ne me concentrer que sur elle, sur chacun de ses gestes.
Et ne plus penser à autre chose.
J'ai peu de temps mais c'est tant mieux.
Comme cela je me presse.
Je me presse de l'apprendre par coeur, de mémoriser chaque détail qui vient d'elle, pour pouvoir la recréer à tout moment dans ma tête.
À bientôt cinquante ans, elle fait jeune, c'est fou, encore plus jeune que sur les photos.
Sa peau est parfaite, seules quelques charmantes petites rides se sont creusées autour de ses yeux et autour de sa bouche, mais c'est parce qu'elle sourit, parce qu'elle rit, parce qu'elle est le soleil incarné et parce qu'elle qu'elle vit.
Elle a accroché dans ses cheveux des fleurs de tissu rouge et les a relevés à l'aide de nombreuses petites pinces de la même couleur.
On dirait une reine. Une reine du bien.
Sa robe est légère et virevolte autour de ses jambes, le tissu tombe légèrement sur le sol, car elle est petite, bien qu'elle soit perchée sur des talons hauts.
Mais petite est un bien grand mot, elle n'est pas petite puisqu'elle nous éclabousse de lumière et de joie.
J'aime ce qu'elle fait comprendre en un regard, elle hausse parfois les sourcils, puis ses yeux pleins de malice se plient en deux croissants de lune brillants.
Quant à sa voix, comment la définir ? Elle est chaude et sensuelle, et son accent espagnol envoûte nos oreilles.
Elle nous fait voyager, elle nous enchante, elle est un rayon de soleil.
Et quand elle cache soudain le micro derrière son dos, dans le silence admiratif de la salle, les instruments ont cessé de jouer,
elle se met à chanter.
Nos yeux à tous se mettent à briller, nos peaux frémissent, et sans qu'on s'en aperçoive, sa voix pénètre notre coeur et fait vibrer tout notre être.
Elle s'en va joyeusement, avec ses quatre musiciens, et tous les cinq, à la queue leu leu, rejoignent les coulisses sombres, laissant de nouveau la scène vide, mais encore éclairée de tant de soleil.
Elle est belle dans sa robe bleue à paillettes.
Elle a une grâce incroyable, une présence qui ne laisse personne indifférent.
Son regard est plein d'étoiles et de lumière, ses lèvres rouges s'étirent en un merveilleux sourire omniprésent, et d'un coup d'un seul, j'oublie tout ce qui me tracasse.
Pendant tout ce temps, le monde ne tourne plus qu'autour d'elle.
C'était de ça dont j'avais besoin.
D'ouvrir grand mes yeux, de sourire moi aussi, sans m'arrêter, durant toute une soirée, et de ne me concentrer que sur elle, sur chacun de ses gestes.
Et ne plus penser à autre chose.
J'ai peu de temps mais c'est tant mieux.
Comme cela je me presse.
Je me presse de l'apprendre par coeur, de mémoriser chaque détail qui vient d'elle, pour pouvoir la recréer à tout moment dans ma tête.
À bientôt cinquante ans, elle fait jeune, c'est fou, encore plus jeune que sur les photos.
Sa peau est parfaite, seules quelques charmantes petites rides se sont creusées autour de ses yeux et autour de sa bouche, mais c'est parce qu'elle sourit, parce qu'elle rit, parce qu'elle est le soleil incarné et parce qu'elle qu'elle vit.
Elle a accroché dans ses cheveux des fleurs de tissu rouge et les a relevés à l'aide de nombreuses petites pinces de la même couleur.
On dirait une reine. Une reine du bien.
Sa robe est légère et virevolte autour de ses jambes, le tissu tombe légèrement sur le sol, car elle est petite, bien qu'elle soit perchée sur des talons hauts.
Mais petite est un bien grand mot, elle n'est pas petite puisqu'elle nous éclabousse de lumière et de joie.
J'aime ce qu'elle fait comprendre en un regard, elle hausse parfois les sourcils, puis ses yeux pleins de malice se plient en deux croissants de lune brillants.
Quant à sa voix, comment la définir ? Elle est chaude et sensuelle, et son accent espagnol envoûte nos oreilles.
Elle nous fait voyager, elle nous enchante, elle est un rayon de soleil.
Et quand elle cache soudain le micro derrière son dos, dans le silence admiratif de la salle, les instruments ont cessé de jouer,
elle se met à chanter.
Nos yeux à tous se mettent à briller, nos peaux frémissent, et sans qu'on s'en aperçoive, sa voix pénètre notre coeur et fait vibrer tout notre être.
Elle s'en va joyeusement, avec ses quatre musiciens, et tous les cinq, à la queue leu leu, rejoignent les coulisses sombres, laissant de nouveau la scène vide, mais encore éclairée de tant de soleil.
Ecrit par mailliw, le Samedi 25 Novembre 2006, 12:57 dans la rubrique Actualités.